Bréviaire est le résultat d'expérimentations mettant le corps en confrontation avec le paysage, tantôt habitat, tantôt menace. C'est une réflexion sur la distance et sur l'exil; l’appareil photographique faisant office de séparation et d’écart.
Nicolas Leroy est diplômé en art plastiques de l'Ecole Supérieure d'Art de Metz. Il effectue actuellement un Master en photographie à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles.
Il vient de remporter le prix Patrick Lecomte 2010.
"Acting Out" est le terme anglais, emprunté à la psychologie, pour désigner le passage à l’acte.
Ludovic Jaunatre, jeune artiste photographe, est né à Nantes en 1974. Diplômé avec grande distinction de l’école de photographie de la ville de Bruxelles en 2008, il poursuit sa formation à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles dans l’atelier de photographie de Chantal Maes et entre en première master.
L’idée de travailler sur le passage à l’acte lui est venue en prenant conscience de la difficulté à faire d’une image mentale, une image physiquement existante qui sera plus tard donnée à voir.
Ce temps de gestation mentale de l’image provoquait en lui une sorte de tension qui, en s’accumulant devait alors s’extérioriser.
Le "passage à l’acte" photographique devenait inévitable et nécessaire.
De cette intensité est née une série d'images qui fonctionnent entre elles comme des échos, comme des résonances poétiques et qui évoquent parfois l’apaisement, parfois le trouble.
photos (c) Ludovic Jaunatre
finissage le samedi 30 octobre + Denis Robert (performance)
Vernissage
Finissage
Avec trois expositions à La Raffinerie, antenne bruxelloise de Charleroi/danses, l’espace ZSenne Artlab, et l’espace 10/12, le travail du peintre bruxellois Eric Adam investira pendant le mois de septembre le paysage visuel et culturel de la capitale.
Conçue par le scénographe bruxellois Nixon Fernandes sous le titre «Adam in a Fake Empire», une série d’interventions artistiques, politiques et citoyennes débutera le 6 septembre par un parcours inédit d’exposition d’oeuvres dans une dizaine de vitrines du centre-ville. Le choix insolite de vitrines comme lieu d’exposition initial fait miroir au travail du peintre de ces dernières années, dont un point focal est la coexistence de zones de consommation et de pauvreté dans un même champ visuel urbain.
Le 22 septembre à 19 heures, une projection d’un documentaire sur Eric Adam réalisé par Jean-Jacques Goffinon marquera l’ouverture de l’exposition à ZSenne Artlab, la soirée se poursuivant à 20h30 par un concert du groupe electro-punk Excuseexcuse à l’espace 10/12.
Du vernissage le 23 septembre à partir de 18 heures à la clôture le 26 septembre, l’exposition à La Raffinerie donnera l’occasion de découvrir la nouvelle série «Shop Till You Drop».
Le 25 Septembre de 16h30 à 17h30, l’exposition à la Raffinerie sera l’occasion d’un débat public d’Eric Adam avec Jean Quatremer, correspondant à Bruxelles du journal Libération, pour parler du travail du peintre et de sa relation avec la réalité sociale, politique et culturelle, et de la place d’un peintre dans la société belge d’aujourd’hui. Le débat sera suivi à 18h30 d’une intervention de la députée européenne Franziska Katharina Brantner du Groupe des Verts/Alliance libre européenne du Parlement Européen, qui évoquera la relation du ‘village européen’ de Bruxelles à la culture bruxelloise.
La clôture des expositions le 26 septembre se fera à partir de 19 heures à La Raffinerie par une ‘fringue party’ - foire-troc de vêtements non commerciale - à l’initiative d’Anouchka Rauzer.
« Eric Adam est le créateur d’une oeuvre graphiquement puissante et politiquement engagée qui séduit et interpelle tout citoyen qui réfléchit. C’est ce qui explique la mobilisation inhabituelle que son travail a déclenché», indique Nixon Fernandes, le concepteur du parcours-exposition. « Le titre de l’exposition à La Raffinerie, “Adam in a Fake Empire”, cite une chanson du groupe américain The National », explique l’historienne de l’art Christine de Schaetzen. « La référence au titre de la chanson ‘Half Awake in a Fake Empire’ - à demi éveillé dans l’empire du faux – traduit le sentiment de l’artiste face aux mensonges de l’iconographie médiatique et au pouvoir destructeur de l’image idéalisée. »
http://www.myspace.com/excuseexcuseexcuseexcuse
Archiver quoi ?
Archiver comment ?
L’archivage 1/I
C’est le début de notre recherche, un laboratoire sur l’outil informatique qui nous permettra d’encoder toute la matière que nous créons ; un outil informatique qui sera comme une sorte de prétexte à créer de la matière l’un sur l’autre, l’un pour l’autre, l’un dans l’autre ; un outil qui sera comme une sorte de vitrine sur le monde, qui donnera une cartographie de ce que nous sommes et serons, virtuellement pour des gens/spectateurs curieux de nos fictions réelles. Pendant 3 jours nous essaierons de transposer en live le programme informatique que nous chercherons ensuite à réaliser avec la machine. La vitrine de 10/12 sera l’interface sur laquelle nous mettrons des messages, des commentaires et où les passants pourront aussi laisser des messages. La poubelle sera au fond de la cour de la galerie. Cédric y postera un message tandis qu’Anne par exemple sera en train d’archiver, dans la cuisine, son petit déjeuner. Aura-t-elle le temps de le lire, ce message car dans 5 minutes il disparaîtra dans une autre poubelle plus secrète pour ne réapparaître que le lendemain à la même heure. Nous chercherons à faire en direct les chemins que les informations empruntent dans nos ordinateurs pour les rendre concrètes, mieux les comprendre et en inventer de nouveaux.
Il n’y aura pas à proprement parlé de « performance », de résultat, mais le public, les passants pourront suivre et assister à nos déambulations.
toi&moi(nous sommes occupés)
toi&moi (nous sommes occupés) est entre autre une tentative d’autobiographie à deux, une mise en forme de ce que nous sommes, de ce que nous avons été et de ce que nous serons peut-être un jour, ensemble ou séparés.
toi&moi (nous sommes occupés) se nourrit continuellement de nos vies, de nos expériences que nous archivons, transcrivons via divers supports (textes, images, son). Ce projet n’aura de fin qu’avec la mort de l’un de nous deux – réelle ou fictive.
toi&moi (nous sommes occupés) s’expose à travers des rendez-vous publics, sorte d’états des lieux, de focus sur là où nous en sommes dans notre recherche artistique.
Avec toi&moi (nous sommes occupés) nous cherchons davantage à construire ces rendez-vous avec les codes de la performance voire de l’installation qu’avec ceux du théâtre.
